dimanche 25 septembre 2016

En visite à La Roteuse

La Brasserie "La Roteuse", basée à Gevrey-Chambertin, a officiellement ouvert ses portes il y a un peu plus de deux semaines. Il était donc plus que temps d'aller y faire un petit tour afin de découvrir les installations et le (futur) coin magasin : toutes les autorisations n'étant pas réunies, la véritable ouverture au public pour achat sur place a dû être différée. Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter ! Quelle entreprise ne connaît pas quelques ratés au démarrage? 

Aujourd'hui, c'est un petit article différent de ce qui est d'habitude présenté dans ces pages. Cette fois, pas question de bière ! Ou plutôt, pas question de dégustation de bière... Il est question de visite d'un lieu où l'on fabrique la bière, de découverte des grandes étapes du brassage des bières de "La Roteuse", et du matériel qui correspond à chaque étape. Antoine et Baptiste ont en effet sympathiquement, et patiemment surtout, bien voulu expliquer comment ils travaillent. Car disons les choses : si je suis un dégustateur assidu de bières, je ne connais que les grands principes généraux du brassage et les différents grands styles de bières. Pour ce qui est du détail et de la pratique, je suis complètement à l'ouest ! 

Bref, bienvenue à la Brasserie "La Roteuse"... 

Ceux qui connaissent déjà la blonde, ou qui ont lu mon article sur la blonde, reconnaîtront la blondinette et son délicat petit rototo... Ainsi qu'en bas à gauche, la fleur de houblon, logo de la brasserie.
...où les brasseurs Antoine et Baptiste vous accueillent avec leur plus beau sourire ! 

Rassurez-vous, ils n'ont pas en permanence un verre à la main ! ;-)
Voilà une vue générale des lieux où tout se passe :


Et maintenant, on va essayer de détailler un peu les étapes, à l'aide de photos, qui nous amènent à pouvoir déguster les bières de "La Roteuse". Au commencement viennent les céréales, que nos deux brasseurs passent à la broyeuse afin de les réduire en une farine grossière, le grist. A "La Roteuse", les grains sont juste fendus en 2 à trois gros morceaux afin de limiter l'excès de farine trop fine, difficilement filtrable par la suite. Suit l'empâtage, étape consistant à mélanger les céréales et l'eau. Ils y font chauffer l'eau progressivement afin d'extraire les sucres fermentescibles des grains, puis en second lieu d'extraire les sucres non-fermentescibles (qui donneront une certaine sucrosité à la bière, ainsi qu'une texture plus épaisse que pour les bières classiques), jusqu'à atteindre 78° C, température maximum au-delà de laquelle il n'y a plus d'extraction des sucres, et au-delà de laquelle les choses peuvent se gâter pour la suite. Tout se passe dans la cuve d'empâtage ci-dessous qui, pour l'anecdote, eut pour première utilité la fabrication de Comté. Comme quoi bière et fromage peuvent avoir plus de lien qu'on ne pense... Elle a une contenance d'au moins 700 litres, quantité d'eau qui y est versée au début du brassage.


Une fois l'étape de l'empâtage terminée, il faut séparer le moût - liquide sucré issu du mélange de l'eau chaude et des grains - des résidus de grains, les peaux notamment, qu'on appelle les drêches. Le liquide d'empâtage est donc transféré dans la cuve-filtre ci-dessous. Une première filtration a lieu, qui sépare le moût des drêches. A la fin de la filtration, de l'eau est de nouveau versée sur les drêches afin d'en extraire les derniers sucres, qu'il serait idiot de gâcher, et rajoutée au moût.


A la fin de cette étape, les drêches sont évacuées et envoyées aux éleveurs voisins afin de servir de nourriture aux vaches, et le moût re-transféré dans la première cuve, qui sert aussi de cuve d'ébullition. Parce qu'on en arrive effectivement à l'étape de l'ébullition. C'est lors de l'ébullition qu'a notamment lieu l'ajout du houblon, ingrédient qui participe largement des arômes et saveurs de la bière, et aussi bien évidemment de son amertume. L'ébullition dure 1h30. Du houblon est ajouté dès le début de l'ébullition, celui qui donnera l'amertume : du houblon plongé dans l'eau bouillante libère ses arômes et son amertume, mais plus ces arômes restent longtemps dans l'eau bouillante, plus ils s'évaporent. Ne reste plus que son amertume. C'est pourquoi une deuxième étape de houblonnage a lieu en fin d'ébullition afin de donner leurs arômes et saveurs fruités, voire résineux, aux bières de "La Roteuse". C'est aussi lors de cette étape que d'autres ingrédients sont ajoutés, comme le bourgeon de cassis pour la blonde par exemple.
Ensuite survient l'étape du refroidissement du moût, qui doit être assez rapide. C'est pourquoi les brasseurs recourent souvent à un serpentin refroidisseur ou à un refroidisseur à plaque, technique utilisée par Antoine et Baptiste. En gros et pour résumer, il s'agit d'une machine à plusieurs entrées de tuyaux : d'un côté on insère de l'eau froide par un tuyau pendant que de l'autre on insère le moût bouillant ; inversement, l'eau ressort de l'autre côté chaude tandis que le moût ressort largement refroidi puisqu'il n'atteint plus que 20° C. Cette étape de refroidissement est nécessaire en vue de l'étape suivante de la fermentation, où une température trop élevée annihilerait l'action des levures.
La fermentation a lieu en cuve de fermentation, voir ci-dessous, et dans une atmosphère tempérée, s'agissant de levures de fermentation haute. Le passage en cuve de fermentation dure trois semaines : la première pour la fermentation intense, où les levures se multiplient à vitesse grand V en d'impressionnants nuages d'écume. Les deux semaines suivantes sont plus paisibles et permettent la fixation de l'alcoolisation et des arômes de la bière - on peut désormais l'appeler comme ça, et non plus moût, puisque l'alcool est apparu -, encore imparfaite. Effectivement, sortie de la cuve de fermentation, la bière de "La Roteuse" n'est pas encore pétillante. 

Les cuves de fermentation
C'est pourquoi, comme dans de nombreuses autres brasseries, a lieu une seconde étape de fermentation, très souvent en bouteille, comme c'est le cas chez Baptiste et Antoine. C'est pourquoi la bière est extraite des cuves de fermentation et versée dans la dernière cuve, voir ci-dessous, où seront ajoutés une dose de sucre et de levure avant embouteillage et refermentation en bouteille.

La cuve d'embouteillage est celle de gauche
Une fois réalisé l'embouteillage arrive la période de maturation qui va se dérouler en chambre froide...


... Puis en chambre tempérée. Il faut savoir, au passage, que Baptiste en Antoine mettent aussi leur bière en fûts, tant pour les particuliers que pour les professionnels. La différence est que la bière n'est pas refermentée en fût, au contraire des bouteilles. Ce qui ne gâche pas le goût outre-mesure, la refermentation ayant surtout ici pour but de faire apparaître la gazéification. Antoine et Baptiste gazent eux-mêmes les fûts.

Une fois la période de maturation terminée, il ne reste... 
... plus qu'à déguster ! 


Baptiste et Antoine pourront bientôt vous accueillir, que vous soyez particulier ou professionnel, et vous expliqueront ça bien mieux que moi, si cette première introduction à leur travail vous a intéressé - intro rudimentaire, j'en conviens, mais désolé M'sieur, j'avais oublié mon bloc-note au moment des explications...

En attendant de pouvoir avoir leurs bières chez eux, vous pouvez déjà les trouver : 
- au Comptoir des Bières, 138 ter avenue Roland Carraz, à Chenôve (21300),  www.comptoirdesbieres.net ; 
- à la cave Bières des Terroirs, 28 rue Crébillon à Dijon, www.bieresdesterroirs.fr
- et peut-être chez d'autres, que je ne connais pas, mais ils peuvent se manifester ;-)
Dites-leurs que vous venez de la part de "Secrets de Bières", ça leur fera zizir !

mardi 20 septembre 2016

Une petite douceur : la Barbar blonde

Le petit contraste esquissé dans le titre résume plutôt bien cette bière. La Barbar blonde peut faire peur par son nom, mais elle n'est cependant pas d'une grande barbarie pour les papilles. Elle est une preuve de plus qu'il faut aller au-delà des apparences. 

La Barbar blonde est une bière belge brassée à la Brasserie Lefebvre, entreprise familiale basée à Quenast, au Sud de Bruxelles, qui exerce le métier du brassage depuis 1876. Elle est notamment la créatrice de la Blanche de Bruxelles , mais brasse bien d'autres références comme les bières d'abbaye de Floreffe, l'Hopus (bière très houblonnée), des bières aux fruits...

On parle bien peu par chez nous, ignorants que nous sommes, de la barbar blonde, et plus globalement même de tous les produits de la Brasserie Lefebvre, qui valent le détour. Mais il est question ici de la Barbar blonde, alors concentrons-nous sur elle. Les autres viendront plus tard. Et pour la Blanche de Bruxelles, que j'ai traitée lorsque ce blog et ses bafouilles n'en étaient qu'à leurs débuts, voir le lien ci-dessus.

Peu de choses à dire sur l'histoire de cette bière, si ce n'est qu'elle est inspirée de la cervoise, la bière de nos ancêtres les Gaulois, qui pouvait être brassée notamment à l'aide de miel. Elle était, paraît-il, "le repos du guerrier". D'où, certainement, son nom de "Barbar". Donc pour une fois, chers lecteurs, je vous épargne mes laïus parfois trèèèès longs sur l'histoire de certaines bières. J'ai souvent tendance à oublier que le principal, c'est la bière elle-même. Alors... profitez ! 

La Barbar blonde est donc, comme son nom ne l'indique pas, une bière brassée avec une bonne dose de miel qui joue sûrement un rôle dans la fermentation de cette bière au même titre que les sucres fermentescibles de l'orge. Une partie des céréales est composée de blé. De fermentation haute, elle est refermentée en bouteille. Elle titre 8 % de teneur en alcool, ce qui en fait une bière forte qu'on boira (à mon très humble avis, comme d'habitude) à 8-9° C. 

La Barbar, "Repos du guerrier" : 

Sorry pour le décor, je n'ai pas encore de studio photo. Puis comme le soleil s'est barré, on repassera pour les photos dehors...

Au visuel, elle se pare d'une robe d'un blond foncé, presque orangé, quasi-limpide, dévoilant une légère effervescence. Une robe surmontée d'un col de mousse blanche à grosses bulles, abondante, qui colle bien et se révèle persistante.

Au nez, il se dégage de ce col de mousse des arômes doux mais prononcés de miel qui se traduisent par des notes florales, d'autres fruitées d'agrumes - presque imperceptibles - et légèrement épicées (la levure se montre), le tout accompagné de touches briochées venues du malt.

En bouche, malgré une effervescence légère en apparence, l'entrée s'avère relativement vive. Elle ouvre sur un corps doux aux saveurs miellées prononcées : notes florales relevées de saveurs épicées marquées (toujours la levure) et, s'invitant de façon bien plus prononcée qu'aux arômes, d'agrumes douces. Il se dégage en fin de bouche une sympathique chaleur épicée mêlée d'alcool, qui modère beaucoup l'amertume, plutôt herbacée elle. On termine sur une persistance longue de miel et de chaleur épicée.

Le "Repos du guerrier" qualifie plutôt bien cette bière, malgré son nom de Barbar qui évoque plutôt la dureté. Elle dégage effectivement une douceur certaine, largement venue du miel, qui invite à la détente. Et avec son degré d'alcool, elle invite - voire oblige - au repos... Une petite douceur très agréable après une bonne journée bien harassante au boulot (le champ de bataille des guerriers modernes). Une petite douceur dont on ferait bien de parler un peu plus ! 

Une bière à retrouver :
- au Comptoir des Bières , 138 ter avenue Roland Carraz, 21300 Chenôve, www.comptoirdesbieres.net ; dites leurs que vous venez de la part de "Secrets de Bières", ça leur fera plaisir.
- à la crèmerie La Grapillotte, fromagerie-épicerie fine au rayon de bières belges bien fourni, soit 26 rue Monge à Dijon, soit 5 rue des Grandes Varennes à Ahuy (21121) ; et si vous dites venir de la part de "Secrets de Bières", ça leur fera zizir aussi.
- sur le site de "Secrets de Bières" bien entendu ! www.secretsdebieres.fr
- et chez bien d'autres encore !
- Plus d'infos sur la Brasserie Lefebvre sur www.brasserielefebvre.be

jeudi 15 septembre 2016

C'est quoi le Comptoir des Bières ?

Le Comptoir des Bières a célébré, il y a quelques jours, son 5e anniversaire. Cinq ans, c'est beau pour une entreprise créée dans le contexte économique de ces dernières années ! Et mérite d'être salué.

Mais c'est quoi le Comptoir des Bières ? Il s'agit en fait d'une cave à bières située à Chenôve, dans la grande zone commerciale de la périphérie sud du Grand Dijon. Bon OK ! Dit comme ça, cela ne fait pas très glamour, vu l'environnement... Mais le Comptoir des Bières, c'est plus qu'une simple cave à bières.

C'est quoi le Comptoir des Bières ? On parle là d'un endroit où l'on peut, cela va sans dire, acheter de la bière à emporter. Le principe d'une cave, quoi... (Et voilà comment on enfonce des portes ouvertes !). Mais on peut aussi déguster sa bière sur place pour un instant détente. Il est toujours bon de le préciser : il se peut qu'il y ait des gens qui ne le savent pas ; j'ai découvert le Comptoir il y a trois ans - il venait de fêter ses deux ans - et j'ai mis plusieurs mois à me rendre compte qu'il était possible de déguster sur place. Pourtant, le comptoir en zinc, les tabourets, tout était déjà là... Moi, dans la lune ? Point du tout ! Bref, depuis que je m'en suis rendu compte, je me suis souvent arrêté au Comptoir pour siroter une bière, ou deux... On va chercher sa bière en rayon, on l'amène au comptoir, où elle est remplacée par une jumelle fraîche sortie des l'un des multiples frigos situés derrière et sous le bar. Ce principe étant posé, c'est quoi aussi le Comptoir des Bières ? 

Le Comptoir des Bières, ce sont deux potes très accueillants : Pierre, que j'ai vu surnommé "Le rigolo chauve" et Pascal, que j'ai vu surnommé "Le rigolo chevelu". Pierre et Pascal, c'est toujours un sourire, toujours un petit mot sympa à l'entrée. Ils reconnaissent très rapidement leurs clients : il est plutôt cool de se voir serrer la main et tutoyer alors que ça fait à peine la 3e fois qu'on entre dans le magasin. Bref, ils savent y faire puisqu'ils donnent envie de revenir ! Ils savent se montrer discrets si l'on veut découvrir seul, mais se montrer de bon conseil si une question nous brûle les lèvres. Ils savent cerner les goûts de leurs clients : il est arrivé à Pascal de me conseiller très vivement d'aller remettre une bière en rayon, étant certain qu'elle ne me conviendrait pas. Et tous les deux de s'étonner de me voir leur demander une Pils, connaissant ma prédilection pour des petites choses plus puissantes... Deux gérants dont la personnalité semble (de mon point de vue d'observateur plus ou moins régulier) coller tout-à-fait au côté festif attaché au breuvage qu'ils vendent : fréquentes sont les journées à thèmes autour de la bière et d'une bonne bouffe, avec des concerts et/ou l'intervention d'artistes. Des journées qui amènent chaque fois un très nombreux public. 

C'est quoi aussi le Comptoir des Bières ? C'est aussi une évolution. Je n'ai pas vu le local à l'ouverture en 2011, je n'ai donc logiquement rien à en dire. Mais la première fois que je suis entré en octobre 2013, les bières étaient présentées dans leurs caisses à même le sol, en une espèce de petit labyrinthe dans lequel on naviguait à la recherche de découvertes dans une offre déjà étendue. Au fur et à mesure, on a pu voir les caisses se serrer un peu plus afin de laisser place à des fûts sur roulettes autour desquels on pouvait se réunir pour boire sa bière, mais aussi à des tables et des bancs. Effectivement le temps passant, de plus en plus de monde s'est pressé au Comptoir des Bières, notamment en fin de journée pour un moment de détente avec une bonne binouze. On observe plus particulièrement ce "phénomène" en fin de semaine... Et finalement, des casiers en bois ont fini par être montés tout le long des murs de ce grand local, et les caisses ont disparu du sol. Elles ont été remplacées, sur toute la longueur du magasin, par tables et bancs. Une belle évolution qui traduit le succès du concept mis en place il y a cinq ans.

C'est quoi enfin le Comptoir des Bières ? C'est une gamme large et très diversifiée de bières, dans de multiples contenants, de la petite bouteille de 25 cl au fût de 30 l. fourni avec la tireuse qui lui correspond, en passant par les mini-fûts, ou encore les bouteilles de 33 à 75 cl. Il y en a un peu pour tous les goûts : Pils, IPA, Pale Ales, Stouts, lambics, lambics aux fruits, triples à la belge, blanches, très légères ou très fortes, rafraîchissantes ou véritablement de dégustation... Au début, c'est surtout la Belgique, l'Allemagne ou la France qui étaient représentées, mais avec le temps la gamme s'est ouverte aux pays anglo-saxons (Angleterre, Irlande notamment), mais aussi à l'Europe du Nord, de l'Est, jusqu'à la Russie dernièrement. Je dois au Comptoir des Bières un très grand nombre des découvertes que j'ai faites depuis trois ans. Et ce n'est sûrement pas fini.

J'ai découvert le Comptoir des Bières, Pierre et Pascal il y a trois ans et, au cas où certains ne l'avaient peut-être pas compris, je ne regrette pas du tout de m'y être risqué (oui oui, je m'y suis "risqué", je suis un grand timide...). C'est toujours avec un grand plaisir que j'en ai poussé la porte : forcément, j'allais être bien accueilli et j'allais me faire une petite mousse... ;-) 

Et c'est pour toutes ces raisons qu'il me fallait écrire cette petite bafouille (que certains auront certainement trouvé trèèèèèès longue ! Mes excuses à eux...). Hommage parce que cinq ans par les temps qui courent, c'est beau. Et hommage parce que Pierre et Pascal, le "rigolo chauve" et le "rigolo chevelu" n'en ont peut-être pas conscience, mais leur Comptoir des Bières et eux-mêmes m'ont été d'une grande aide morale durant l'année qui s'est écoulée depuis août 2015, que j'ai mal vécue. Tous les samedis midi durant de nombreux mois, je venais discrètement passer mon temps de pause à une table avec mon journal devant une bonne bière (plus souvent deux d'ailleurs...) et un bon saucisson. Arrivé là, j'oubliais durant une heure et demie la mauvaise passe dans laquelle je me trouvais. J'en oubliais même que je me trouvais au bord d'un boulevard sur-fréquenté d'une ZAC de la périphérie de Dijon (faire oublier ça : encore une belle réussite de nos deux compères !). Merci à eux pour tout ça ! 

Voilà, c'est ça le Comptoir des Bières ! En partie du moins : ses nombreux autres "pratiquants" auront sûrement bien d'autres choses à ajouter.

Longue vie ! 

138 ter Avenue Roland Carraz
21300 Chenôve
03 80 51 57 26
Lundi 14h-19h15
Mardi à jeudi : 10h-19h15
Vendredi et samedi : 10h-20h15