Après un large détour par la Brasserie de La Gleize, petite commune des Ardennes belges chargée d'histoire, et sa gamme "La 44" (La 44 blanche, La 44 ambrée, La 44 brune cuvée spéciale, La 44 Tiger triple), je vais m'intéresser de près à une brasserie que je connais déjà plutôt bien pour avoir vendu une large part de sa gamme. Il s'agit de la brasserie franc-comtoise de La Rente Rouge, créée en 2009 et basée sur le territoire de la commune de Chargey-lès-Gray, département de la Haute-Saône.
Je dis "sur le territoire" car, cette précision mise à part, on ne soupçonnerait en aucun cas l'appartenance de cette brasserie à une quelconque commune tant elle paraît isolée du reste du monde, en rase campagne. On y accède par des petits chemins de campagne à peine goudronnés nous donnant l'impression d'accéder à un monde totalement différent, mais tellement plus tranquille. Cela permet au brasseur Mathieu Bernard de brasser en toute tranquillité, ainsi que d'organiser périodiquement de petits événements tels que des concerts afin de faire vivre sa brasserie et de se faire connaître.
La Brasserie de La Rente Rouge a beau être isolée, une fois que l'on a goûté ses bières, on ne regrette pas du tout d'avoir fait le chemin pour y aller. Depuis que je les connais, elles n'ont pourtant jamais fait l'objet d'articles sur ce blog, alors qu'elles y auraient pourtant toute leur place. On va réparer ça... Commençons logiquement, une fois n'est pas coutume, avec la première née de la brasserie, la Chargeoise blonde, que voici :
La Brasserie de La Rente Rouge a beau être isolée, une fois que l'on a goûté ses bières, on ne regrette pas du tout d'avoir fait le chemin pour y aller. Depuis que je les connais, elles n'ont pourtant jamais fait l'objet d'articles sur ce blog, alors qu'elles y auraient pourtant toute leur place. On va réparer ça... Commençons logiquement, une fois n'est pas coutume, avec la première née de la brasserie, la Chargeoise blonde, que voici :
Bière artisanale donc, et de fermentation haute, elle est refermentée en bouteille. On y trouvera donc, comme c'est le cas pour de nombreuses bières, un petit "lit" de levure au fond de la bouteille, totalement inoffensif. Cela ne sert qu'à gazéifier la bière, qui sort souvent presque plate de la fermentation initiale, et à compléter son alcoolisation. Elle titre 4.8 % de teneur en alcool, ce qui en fait une bière légère. On peut la boire très fraîche, mais ce serait rater pas mal de choses au niveau du bouquet : 8-9°C me paraissent bien.
Au visuel, cette bière arbore une robe dorée légèrement trouble (du fait de la présence de levure dans la bière), surmontée d'un col de mousse blanche, crémeuse et persistante. Une belle dentelle colle à la paroi du verre.
Au nez, cette mousse blanche offre des arôme floraux et épicés prononcés dus aux houblons aromatiques ajoutés lors du brassage, tous européens. Le tout est accompagné de légères touches céréalières.
En bouche, elle offre une entrée moelleuse et finement pétillante qui laisse place à un corps tout aussi floral et épicé qu'au nez. L'amertume de fin de bouche, modérée, est cependant persistante et rafraîchissante.
Une bière certes légère et agréablement rafraîchissante, mais qui n'en est pas moins aussi une bière de dégustation du fait de son bouquet floral et épicé bien marqué. Ce bouquet prononcé permet notamment de la citer en exemple pour faire comprendre le rôle que le houblon joue dans l' "assaisonnement" d'une bière. A découvrir.
Pour découvrir la brasserie plus en détails :
Où trouver la Chargeoise blonde ?
- Crèmerie "La Grapillotte", 26 rue Monge à Dijon ou 5 rue des Grandes Varennes à Ahuy (21121) ;
- Cave "Bières des Terroirs", 28 rue Crebillon à Dijon, www.bieresdesterroirs.fr ;
- à la Brasserie de La Rente Rouge à Chargey-lès-Gray (70100) bien entendu ;
- Et sûrement chez bien d'autres, que je ne connais pas encore : qu'ils se manifestent ! ;-)
A tous en tout cas, n'hésitez pas à dire que vous venez de la part de "Secrets de Bières", ça leur fera zizir !
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