Je continue ma petite série consacrée à la brasserie franc-comtoise de La Rente Rouge, basée à Chargey-lès-Gray (Haute-Saône), avec sa Chargeoise "En Aparté", proposant "une parenthèse houblonnée".
Une parenthèse pleine d'exotisme par deux aspects, qui sont le mode de houblonnage de cette bière, et le bouquet qui découle en grande partie de cette façon de faire.
La Chargeoise "En Aparté" est effectivement en partie houblonnée selon la technique du "dry hopping" (ou houblonnage à cru) : elle consiste à ajouter une certaine quantité (selon les objectifs du brasseur) de houblon à la bière déjà fermentée au moins une fois. Le houblon étant ajouté à froid, il va pouvoir diffuser ses arômes de façon bien plus considérable dans la bière que lorsqu'il est ajouté lors de l'ébullition, celle-ci provoquant l'évaporation d'une grande partie de ces arômes.
Le(s) houblon(s) ajouté(s) - Mathieu Bernard, le brasseur de la Rente Rouge, tient à garder le secret sur leur identité - sont eux-mêmes exotiques du fait qu'ils ne sont pas européens mais américains, ou océaniens, ou asiatiques. Ce qui donnera à la bière un bouquet de saveurs de fruits exotiques, d'agrumes, de résine...
Ceci mis à part, il s'agit d'une bière de fermentation haute, ambrée, titrant 6.5 % de teneur en alcool, ce qui en fait une bière semi-forte, qu'on boira aux environs de 8° C.
La voici :
La Chargeoise "En Aparté" est effectivement en partie houblonnée selon la technique du "dry hopping" (ou houblonnage à cru) : elle consiste à ajouter une certaine quantité (selon les objectifs du brasseur) de houblon à la bière déjà fermentée au moins une fois. Le houblon étant ajouté à froid, il va pouvoir diffuser ses arômes de façon bien plus considérable dans la bière que lorsqu'il est ajouté lors de l'ébullition, celle-ci provoquant l'évaporation d'une grande partie de ces arômes.
Le(s) houblon(s) ajouté(s) - Mathieu Bernard, le brasseur de la Rente Rouge, tient à garder le secret sur leur identité - sont eux-mêmes exotiques du fait qu'ils ne sont pas européens mais américains, ou océaniens, ou asiatiques. Ce qui donnera à la bière un bouquet de saveurs de fruits exotiques, d'agrumes, de résine...
Ceci mis à part, il s'agit d'une bière de fermentation haute, ambrée, titrant 6.5 % de teneur en alcool, ce qui en fait une bière semi-forte, qu'on boira aux environs de 8° C.
La voici :
Au visuel, elle arbore une robe ambrée foncée aux reflets cuivrés, légèrement trouble, surmontée d'un col de mousse blanc cassé plutôt épais et persistant. Rien que ce col persistant lui donne déjà un aspect attrayant.
Au nez, ce col de mousse dégage des arômes tout aussi attrayants pour qui est un amateur de bières curieux de connaître autre chose. Elle dégage des arômes légers mais fruités (fruits exotiques) et résineux de houblon. Le tout accompagné de pointes grillées venues du malt.
En bouche, l'entrée se fait sur la douceur et le moelleux donnant sur un corps aux saveurs de fruits exotiques accompagnées de notes caramélisées et grillées. On finit sur une amertume résineuse franche et une persistance assez longue sur le résineux et le grillé.
Une ambrée aux saveurs d'ailleurs, type IPA (on en reparlera...), bien agréable, entre douceur exotique et amertume atypique. Et pour l'accompagner, Mathieu Bernard préconise des choses qui aient du goût, comme des fromages à croûte lavée forts comme de l'Epoisses, du Langres, du Livarot, du Maroilles, ou encore de la boulette d'Avesnes - bref, que des petites choses très... aromatiques -, ou de la volaille.
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