Ils ont remis ça ! Antoine et Baptiste, les compères de la Brasserie La Roteuse, nous ont ressorti très récemment une de leurs éditions limitées vieillies en fût. Ceux qui suivent un peu les petites bafouilles de ce blog doivent avoir la puce à l'oreille à la lecture du titre... Non ? Personne ? Faites un effort : Une Potion qui vous laisse groggy... Toujours pas ?
Bref ! Cette fois encore, c'est leur triple qu'ils ont fait vieillir en fût de Marc de Bourgogne. De mauvaises langues pourraient laisser entendre qu'il ne sert à rien de réécrire sur une bière déjà décrite dans ces pages il y a un an et demi. Je vais re-préciser directement que les Potions de la Brasserie La Roteuse sont des éditions éphémères, des expériences, et des rééditions de Potions qui ont eu du succès. Et que dans le cas présent, on en est déjà à la troisième édition de la Potion Triple Marc, et qu'aucune n'est pareille aux autres...
Je n'ai pas écrit sur la deuxième édition - oui, vous y avez échappé ! - n'étant pas forcément dans l'esprit à ce moment-là, mais il y a déjà une différence entre la première et la troisième : la bière a maturé dans le fût un mois de plus pour l'édition présente que pour la première édition, trois mois au lieu de deux. Mais tout simplement, il existe difficilement une cuvée de marc de Bourgogne identique à une autre, donc aucun fût tout à fait identique aux autres. Ils ne donneront donc pas tout à fait les mêmes saveurs aux bières, ni même une intensité comparable d'un essai à un autre, les douelles n'étant pas non plus imbibées de la même façon par le précédent contenu. Un point commun tout de même entre ces trois premiers essais : Baptiste et Antoine mettent toujours un point d'honneur à ce que leur bière soit prête à aller maturer dans le fût au moment où ils le récupèrent, et par conséquent à récupérer ce dernier au plus vite une fois qu'il a été vidé. Cela évidemment dans le but de l'empêcher au maximum de commencer à sécher.
Enfin, comme c'est déjà précisé plus haut, il s'agit de la triple de la brasserie qui, soit dit en passant, est passée à la gamme permanente ! Ah, vous saviez déjà.... Bref ! Leur petite triple, dont je ne vous rejouerai pas la composition (à retrouver ici, si vous le souhaitez), titrant 7 % de teneur en alcool à la base, a maturé dans son fût de marc de Bourgogne durant trois mois. Au passage, elle y a gagné quelques points de teneur en alcool, puisqu'à la sortie, avant refermentation en bouteille, elle titrait... 11.35 % ! C'est dire à quel point ce fût là était imbibé... À la sortie, c'est-à-dire maintenant au moment de sa commercialisation, après refermentation en bouteille, elle titre 11.5 % de teneur en alcool. Autant dire la plus forte teneur en alcool des trois éditions. C'est dire comme elle vous laissera encore plus groggy... Une différence là encore entre les trois éditions : aucune n'avait la même teneur en alcool. Mais cela lui donne un point commun avec les deux précédentes : elle est à déguster calmement avec un ou deux potes ou, encore plus calmement, tout seul (moi ? Nooon...), le soir en étant sûr de ne pas bouger de chez soi. Et à température de cave (14-15° C me paraissent pas mal...).
Je n'ai pas écrit sur la deuxième édition - oui, vous y avez échappé ! - n'étant pas forcément dans l'esprit à ce moment-là, mais il y a déjà une différence entre la première et la troisième : la bière a maturé dans le fût un mois de plus pour l'édition présente que pour la première édition, trois mois au lieu de deux. Mais tout simplement, il existe difficilement une cuvée de marc de Bourgogne identique à une autre, donc aucun fût tout à fait identique aux autres. Ils ne donneront donc pas tout à fait les mêmes saveurs aux bières, ni même une intensité comparable d'un essai à un autre, les douelles n'étant pas non plus imbibées de la même façon par le précédent contenu. Un point commun tout de même entre ces trois premiers essais : Baptiste et Antoine mettent toujours un point d'honneur à ce que leur bière soit prête à aller maturer dans le fût au moment où ils le récupèrent, et par conséquent à récupérer ce dernier au plus vite une fois qu'il a été vidé. Cela évidemment dans le but de l'empêcher au maximum de commencer à sécher.
Enfin, comme c'est déjà précisé plus haut, il s'agit de la triple de la brasserie qui, soit dit en passant, est passée à la gamme permanente ! Ah, vous saviez déjà.... Bref ! Leur petite triple, dont je ne vous rejouerai pas la composition (à retrouver ici, si vous le souhaitez), titrant 7 % de teneur en alcool à la base, a maturé dans son fût de marc de Bourgogne durant trois mois. Au passage, elle y a gagné quelques points de teneur en alcool, puisqu'à la sortie, avant refermentation en bouteille, elle titrait... 11.35 % ! C'est dire à quel point ce fût là était imbibé... À la sortie, c'est-à-dire maintenant au moment de sa commercialisation, après refermentation en bouteille, elle titre 11.5 % de teneur en alcool. Autant dire la plus forte teneur en alcool des trois éditions. C'est dire comme elle vous laissera encore plus groggy... Une différence là encore entre les trois éditions : aucune n'avait la même teneur en alcool. Mais cela lui donne un point commun avec les deux précédentes : elle est à déguster calmement avec un ou deux potes ou, encore plus calmement, tout seul (moi ? Nooon...), le soir en étant sûr de ne pas bouger de chez soi. Et à température de cave (14-15° C me paraissent pas mal...).
La Potion Triple Marc, troisième du nom !
Comme ils me l'ont filée en avant-première, elle n'avait pas encore d'étiquette. |
Mais voilà la bouteille officielle, aux couleurs classiques des Potions de La Roteuse. |
Au visuel, apparaît une robe ambrée trouble aux reflets ambre claire à cuivrés en remontant vers le haut du verre. Elle se coiffe d'une tête de mousse blanc cassé vive, collante en petits morceaux de dentelles, persistante en un voile.
Au nez, elle dégage des arômes bien perceptibles, aux notes fruitées alcoolisées : le marc de Bourgogne est bien présent dès le début et se mélange aux notes fruitées de la triple : agrumes, fruits jaunes et à chair blanche (mirabelle, pomme) compotés, accompagnés d'une touche de pêche de vigne. Légères notes épicées en arrière-plan.
En bouche, l'attaque est vive et le breuvage affiche d'emblée une belle puissance et la même vivacité que la triple d'origine. Le corps est d'abord doux et fruité avec ces saveurs de pomme, pêche de vigne, agrumes aussi. On évolue ensuite vers plus de chaleur alcoolisée, où le marc complète les notes fruitées, et plus de puissance épicée. On termine sur une amertume herbacée qui avait suffisamment de caractère avant le fût pour résister à la prise de rondeur du breuvage, ainsi qu'à sa prise de puissance et de chaleur alcoolisées. L'amertume persiste même assez longuement, autant que persistent les notes et la chaleur du marc qui s'y mêlent.
Une bière vive, puissante et chaleureuse à la fois. Elle a gardé la vivacité de la triple d'origine sans devenir trop moelleuse ou liquoreuse. Si elle n'avait pas gagné en puissance du fait de l'apport d'alcool et des notes du marc, on la boirait tout comme celle d'origine, et on serait très surpris à l'arrivée... Mais on sent tout de même assez vite qu'elle dégage un côté chaleureux qui s'apparente bien en revanche à celui des bières d'un taux d'alcool équivalent. Au bout d'une ou deux gorgées, on se rend vite compte qu'il convient de la traiter avec respect... Elle peut se siroter seule le soir au fond du canapé, ou supporter facilement un plat d'hiver riche, mijoté, type bœuf bourguignon ou carbonades flamandes. Pourquoi pas même avec une raclette, ça s'essaie...
Petit rappel pour ceux qui veulent en savoir plus et suivre la Brasserie La Roteuse :
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La même pour ceux qui voudraient en savoir plus et suivre Hyperboissons Dijon :
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