Melissa Cole, dégustatrice britannique invétérée de bières et écrivaine sur la bière (Eh, si ça c'est pas de la référence...) a écrit que "les vrais amateurs de bière deviennent poètes quand ils parlent du houblon" (Cole (Melissa), Tout sur la bière, Paris, Galliumard, 2011, p. 18). C'est une réalité pour beaucoup, dont je fais partie. Mais je deviens aussi particulièrement poète quand je parle de bières vieillies en fût de bois. Certaines mauvaises langues pourraient demander si cela se manifeste dès la première lampée, ou juste une fois que la boutanche est torchée. Je ne relèverais pas une telle attaque si elle devait m'être lancée...
Tout ça pour introduire le sujet de la présente bafouille qui, comme certains l'auront peut-être compris à la lecture du titre, nous vient de la Brasserie La Roteuse. C'est effectivement l'un des breuvages de sa gamme éphémère "La Potion" que je mets à l'honneur cette fois-ci. Pas la Potion Triple, que j'ai présentée dans un précédent post il y a un mois : je n'en suis pas encore tout à fait au point de radoter... La Potion triple n'est pourtant pas loin, puisqu'elle constitue la base de la Potion que je présente aujourd'hui. De fait, celle-ci n'est autre que la Potion triple maturée en fût de Marc de Bourgogne. Ce n'est pas ma première bière vieillie en fût - j'en ai déjà présenté plusieurs - mais c'est ma première vieillie en fût de Marc. Contrairement à ses sœurs de la même gamme, je n'avais pas eu le privilège de la goûter (ben oui, elle vieillissait en fût !). Jusqu'à il y a peu, quand Antoine et Baptiste, sans doute persuadés qu'elle allait me plaire, m'en ont lâché une bouteille en avant-première. Et, s'ils en étaient effectivement persuadés, il n'ont pas eu tort... Elle m'a laissé groggy de plaisir. 😉 Bon, peut-être pas uniquement de plaisir... Mais quand même en grande partie.
Je ne vais pas rendre compte ici de sa composition : il s'agit de la même base que celle de la Potion Triple, que j'ai présentée il y a peu (pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, qu'ils suivent le lien Nouveautés à La Roteuse). Tout juste vais-je préciser qu'elle a été mise à maturation durant deux mois dans un fût de Marc de Bourgogne vidangé depuis à peine une semaine. Ce qui a permis à la bière de profiter à plein de tout ce que pouvait lui apporter le bois du fût encore imbibé de Marc. Et quel résultat mes amis ! Titrant 7 % de teneur en alcool, même si une fois en bouche on lui donnerait plus, on dégustera cette bière semi-forte à température de cave, soit 12 à 14°C.
Tout ça pour introduire le sujet de la présente bafouille qui, comme certains l'auront peut-être compris à la lecture du titre, nous vient de la Brasserie La Roteuse. C'est effectivement l'un des breuvages de sa gamme éphémère "La Potion" que je mets à l'honneur cette fois-ci. Pas la Potion Triple, que j'ai présentée dans un précédent post il y a un mois : je n'en suis pas encore tout à fait au point de radoter... La Potion triple n'est pourtant pas loin, puisqu'elle constitue la base de la Potion que je présente aujourd'hui. De fait, celle-ci n'est autre que la Potion triple maturée en fût de Marc de Bourgogne. Ce n'est pas ma première bière vieillie en fût - j'en ai déjà présenté plusieurs - mais c'est ma première vieillie en fût de Marc. Contrairement à ses sœurs de la même gamme, je n'avais pas eu le privilège de la goûter (ben oui, elle vieillissait en fût !). Jusqu'à il y a peu, quand Antoine et Baptiste, sans doute persuadés qu'elle allait me plaire, m'en ont lâché une bouteille en avant-première. Et, s'ils en étaient effectivement persuadés, il n'ont pas eu tort... Elle m'a laissé groggy de plaisir. 😉 Bon, peut-être pas uniquement de plaisir... Mais quand même en grande partie.
Je ne vais pas rendre compte ici de sa composition : il s'agit de la même base que celle de la Potion Triple, que j'ai présentée il y a peu (pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, qu'ils suivent le lien Nouveautés à La Roteuse). Tout juste vais-je préciser qu'elle a été mise à maturation durant deux mois dans un fût de Marc de Bourgogne vidangé depuis à peine une semaine. Ce qui a permis à la bière de profiter à plein de tout ce que pouvait lui apporter le bois du fût encore imbibé de Marc. Et quel résultat mes amis ! Titrant 7 % de teneur en alcool, même si une fois en bouche on lui donnerait plus, on dégustera cette bière semi-forte à température de cave, soit 12 à 14°C.
La Potion Triple "Fût de Marc de Bourgogne"
Pour différencier les différentes "Potions", qui ont, comme vous pouvez le constater, la même étiquette, fiez vous à ce qui est inscrit sur la capsule ! |
Au visuel, elle affiche une robe blond foncé au trouble important, traversée de légers reflets dorés en bas du verre. On peut y distinguer une tranquille et fine effervescence. Elle se coiffe d'une tête de mousse blanche abondante, de consistance crémeuse et compacte aux grosses bulles clairsemées. Collante en longues dentelles, elle persiste longuement en un mince col.
Au nez, cette tête de mousse dégage des arômes prononcés de fruits alcoolisés, type prune, raisin... On décèle des notes de malt, biscuitées à briochées, mais moins marquées que sur la triple classique. Enfin, se fait sentir une légère touche boisée, toujours de bon ton pour ce type de bière. Enivrante rien qu'aux arômes...
En bouche, l'attaque se fait sur une fine et légère effervescence. Elle s'atténue rapidement pour laisser la place à un corps rond et puissant où le Marc est on ne peut plus présent avec une certaine dose d'acidité de fruits macérés dans l'alcool, type de notes d'emblée chaleureuses. L'alcool est effectivement présent tout de suite : on sent bien que le tonneau venait d'être vidé... Le malt ne se fait pas oublier en arrière-plan avec des tons biscuités et légèrement miellés. De petites pointes épicées et boisées ajoutent encore au côté chaleureux du breuvage, avant une amertume bien présente, herbacée et fruitée. Elle se trouve quelque peu atténuée par la rondeur du corps, mais persiste bien, en duel avec la chaleur alcoolisée, bien présente aussi sur la fin.
N'était la chaleur du breuvage, qui prévient un peu quand même, voilà une bière des plus agréables et même "dangereusement buvable". Je vous l'avoue bien sincèrement, je n'ai pas pu m'empêcher de m'envoyer la bouteille de 75 cl à moi tout seul. Eh bien, après ça, mieux vaut éviter de se lever trop vite... Parce que là où les compères de La Roteuse sont assez forts, c'est que la chaleur et la puissance de cette Potion sont comparables à celles d'autres bières vieillies en fûts mais qui ont quelques points de teneur en alcool de plus au compteur... Le fût a merveilleusement joué son rôle, comme pour bien d'autres que j'ai pu déguster auparavant. Pour être moins groggy, n'hésitez pas à l'accompagner d'un plat riche, type gibier, ou d'un fromage puissant comme un Epoisses : une bière maturée en fût de Marc de Bourgogne et un fromage affiné au Marc de Bourgogne ne peuvent pas faire mauvais ménage...
Petit rappel pour ceux qui veulent en savoir plus sur la Brasserie La Roteuse :
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